Chaque semaine, retrouvez l'essentiel de l'actualité macroéconomique qui a bouleversé les marchés financiers. #LPM, c'est parti !
#Résumé : Les données sur l'inflation américaine publiées cette semaine ont surpassé les attentes, signalant un ralentissement. Cette nouvelle a considérablement stimulé l'appétit des investisseurs pour le risque, avec des paris désormais orientés vers la fin du cycle de resserrement monétaire et une possible baisse des taux aux États-Unis d'ici la fin du premier trimestre 2024.
#EtatsUnis : La Bourse de New York a clôturé la semaine en légère hausse, marquant une troisième semaine consécutive de gains, principalement influencée par des données modérées sur l'inflation américaine.
Le dernier indicateur d'inflation aux États-Unis, le CPI, publié mardi, a enregistré une croissance de 3,2% sur un an, légèrement inférieure aux attentes du consensus de 3,3%. En outre, des signes de ralentissement économique émergent avec des baisses dans les ventes au détail, la production industrielle et les importations.
Ces éléments indiquent que l'économie américaine commence à ralentir, malgré la résilience du consommateur. De plus, les tensions sur le marché du travail montrent des signes d'apaisement, avec des inscriptions au chômage en hausse et des indicateurs tels que "Empire State" et "Philly Fed" indiquant un affaiblissement des perspectives d'emploi à moyen terme.
Les investisseurs espèrent que ces facteurs pourraient inciter la Fed à assouplir sa politique monétaire pour soutenir l'économie, bien que certains responsables, dont Austan Goolsbee, président de la Réserve fédérale de Chicago, aient averti que la lutte contre l'inflation n'était pas encore terminée.
#Europe : Les marchés boursiers européens ont clôturé en hausse vendredi, encouragés par une série d'indicateurs signalant un ralentissement de l'activité aux États-Unis et une diminution des pressions inflationnistes mondiales.
Les investisseurs ont accueilli favorablement les données publiées cette semaine, qui indiquent un ralentissement de l'activité et de l'inflation des deux côtés de l'Atlantique, bien que cela comporte le risque d'une contraction économique.
Les réflexions de Pierre Wunsch, membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), ont également retenu l'attention. Wunsch a suggéré que la BCE pourrait répondre à une éventuelle augmentation des coûts de l'énergie par des taux d'intérêt plus élevés, soulignant la nécessité d'une approche différente compte tenu de l'inflation persistante au-dessus de l'objectif.
Au Royaume-Uni, les salaires ont ralenti plus que prévu en octobre, tandis que l'inflation a également diminué. En zone euro, malgré une inflation confirmée à 2,9% en octobre, la situation reste complexe, avec une révision à la baisse des perspectives de croissance par la Commission européenne pour 2023, bien qu'un rebond soit prévu en 2024.
#Restedumonde : La Bourse de Tokyo a clôturé au plus haut depuis quatre mois, enregistrant une hausse de 3,12% pour l'indice Nikkei, atteignant ainsi 33,585.20 points, son niveau le plus élevé depuis début juillet. Cette performance a été soutenue par le rebond des compagnies aériennes Japan Airlines (+2,35%) et ANA Holdings (+3,2%) après la baisse des prix du pétrole.
La reprise robuste du tourisme au Japon, dépassant les niveaux d'avant-pandémie, a également contribué à la tendance positive. De plus, le conglomérat japonais Hitachi a vu son cours augmenter de 3,53% suite à l'optimisme des analystes de Mizuho et Goldman Sachs concernant ses perspectives de croissance, entraînant une révision à la hausse de leurs objectifs de cours pour le groupe.
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Auteur de l'article : Florenc Micaj